Cet épisode mérite au minimum 18, selon moi. C’est toute la concrétisation des évènements qui se sont déroulés devant nos yeux. Le suspens y atteint un niveau hitchcockien (la rencontre avec le prêtre, les interrogatoires…). À ce stade, on vit viscéralement ce qui se passe, que ce soit la course poursuite (j’ai eu peur pour Philip) ou la scène finale (où Elisabeth efface toutes les preuves). Aucune scène n’est de trop et que dire de la confrontation Paige et Elisabeth qui atteint des sommets.

Le plus intéressant, c’est de voir ce mur de mensonges s’écrouler selon trois points de vues : le FBI (avec la progression de l’enquête), Paige (qui se rend compte que ses parents ont des rapports sexuels dans le cadre de leur mission) et les intéressés eux-mêmes (qui semblent remettre en question tout le sens de leurs actions). Hâte de connaître la suite : tout est envisageable...

Extraordinaire épisode.

C’est comme si on avait eu en un épisode dont ce dont on a toujours rêvé. Oleg qui met la main sur l’épaule de Stan en se penchant vers lui, Martha VS Claudia (Margot Martingale est exceptionnelle), le regard de Philipp quand il comprend qu’il est cerné, Elizabeth qui prend sa bague de fiançailles et la meilleure scène de l’épisode : Paige qui clash (à raison) Elizabeth.

Il y a avait et même plus encore. Les Jennings se font attaqués de tous les côtés (ce génie de Stan qui pense à appeler Pasteur Tim) et c’est pile sur l’intime (le pasteur orthodoxe) qu’ils se font avoir. Quel épisode !

Un seul bémol toutefois : les flashbacks n’ont jamais été la plus grosse réussite de la série. Et même si je comprends l’utilité de voir la leçon apprise par Elizabeth (le peuple avant la mission), c’est assez lourdement souligné et un peu lourdement effectué.